En cas d’accident de la route, ce que l’on doit faire – RSL Avocat

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Victime d’un accident de la route, que faire ? Pour la victime d’un accident de la circulation la priorité c’est la santé physique et émotionnelle. Cependant, on doit effectuer rapidement certaines démarches. Ces actions permettront en premier lieu de préserver les droits de la victime.

Que faire après un accident de la route ? Les premières démarches légales

Lors d’un accident de la route qui a comme conséquence des dommages corporels, les autorités de police ou de gendarmerie viennent sur le lieu de l’accident et établissent un procès-verbal d’enquête. Ce procès-verbal décrit les circonstances de l’accident à travers les constatations, dépositions, déclarations des témoins, croquis et les photographies. Ensuite, et dès que la victime le peut, a lieu la déposition.

En cas d’accident corporel de considération, nous conseillons aux accidentés d’engager un avocat des victimes d’accidents de la route.

que faire ?

Le procès-verbal de police

Le procès-verbal d’enquête permet de déterminer les responsabilités lors d’un accident de voiture :

  • la responsabilité pénale qui conduira ensuite à sanctionner l’auteur de l’infraction.
  • La responsabilité civile qui obligera à indemniser la victime.

La déposition de la victime de l’accident de circulation

Cette déposition a lieu dès que l’état de la victime le permet. Le service de police ou de gendarmerie affecté à l’enquête entendra la victime sur les faits. Elle donne sa version des faits dans la mesure de l’état de ses souvenirs.

Au cours de l’audition, les autorités demandent si la victime souhaite porter plainte. La victime peut en tout cas donner sa réponse, positive ou négative, plus tard. En effet, l’accidenté de la route peut ensuite soit se déplacer à nouveau auprès des services d’enquête pour que soit enregistrée la plainte, soit adresser un courrier au procureur de la République territorialement compétent.

Précisons aussi qu’il est par ailleurs toujours possible de faire un complément de plainte. Cette plainte sera enregistrée dans un procès-verbal.

Précisons que s’il n’y a pas de dépôt de plainte, cela ne signifie pas que la victime ne sera pas indemnisée de ses blessures.

Les déclarations après l’accident de la route

Il est important de rappeler que la victime d’accident de la route reste responsable de la déclaration de son sinistre. Ainsi elle doit déclarer le sinistre dans les cinq jours ouvrés à l’assurance auto et informer la caisse d’assurance maladie ou l’organisme de protection sociale.

Déclarer le sinistre à l’assurance

Lorsque la victime a des dommages corporels à la suite d’un accident de la circulation, elle doit adresser à l’assurance différents documents : le certificat médical ou certificat d’hospitalisation, l’avis d’arrêt de travail accompagné d’une lettre explicative sur les dommages subis et l’exemplaire du constat d’accident complété.

Soulignons qu’il existe ou non un constat amiable d’accident, il y a, à ce jour, obligation de déclaration de l’accident de circulation à la compagnie d’assurances.

Il s’agit là d’une obligation, comme le précise l’article L113-2 du Code des assurances, laquelle doit être satisfaite dans le délai fixé par le contrat pour être prise en compte.

Ce délai ne peut être inférieur à 5 jours ouvrés. La déclaration peut être faite par courrier, par téléphone au numéro de ligne indiqué sur votre contrat ou via le site web de votre assureur. Nous recommandons de le faire aussi par lettre recommandée avec accusé de réception.

Informer la caisse d’assurance maladie ou l’organisme de protection sociale et l’employeur ou Pôle emploi.

En cas de dommage corporel, la victime doit, peu importe la gravité de celui-ci, déclarer l’accident à la caisse d’assurance maladie dans un délai de 15 jours. La démarche est réalisable par téléphone ou en adressant à votre caisse, par courrier postal, le formulaire CERFA “Déclaration d’un dommage corporel causé par un tiers”.

S’il y a la prescription d’un arrêt de travail par votre médecin traitant ou le service hospitalier chargé de vous prodiguer les premiers soins, vous devrez transmettre, dans d’un délai de 48 heures :

  • les volets n° 1 et n° 2 de l’avis d’arrêt de travail au service médical de votre caisse d’assurance maladie ;
  • le volet n° 3 à votre employeur, ou si vous êtes au chômage, à Pôle emploi.
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Les bons réflexes après l’accident de la route

Il est important juste après l’accident corporel, dans la mesure du possible, de recueillir des témoignages et de noter les évolutions de l’état de santé. Il est de même aussi important de rechercher l’assistance d’un avocat des victimes de dommages corporels.

Recueillir les témoignages de l’accident de circulation routière

Après l’accident, nous recommandons à la victime ou ses proches de recueillir les témoignages des personnes sur les lieux de l’accident. Il faudra en effet dans certains cas prouvés que la victime conductrice par exemple, n’a pas commis de faute. Ainsi le témoin peut être un commerçant, un passant sur le lieu de l’accident.

En définitive, l’essentiel est qu’il décrive précisément les faits auxquels il a assisté. Aussi il doit respecter la forme prévue, et joindre la copie de sa pièce d’identité. À ce sujet, le modèle figure sur la page du Service Public suivante →

Choisir un avocat indépendant et compétent

Généralement, la justice indemnise beaucoup mieux les victimes d’un accident corporel que les compagnies d’assurances. Mentionnons aussi que les victimes d’accidents de la circulation présentent très souvent des séquelles graves durant des années, et parfois toute leur vie. Mais la compagnie d’assurances n’est pas tenue à d’autres versements que ceux figurant dans l’acte transactionnel.

Nous conseillons par conséquent à la victime d’être assistée d’un avocat pour la défense de ses droits. Rappelons aussi que seul un professionnel du droit est habilité à assister une victime d’un accident de la circulation durant la phase amiable.

Il convient de même de s’assurer que l’avocat est indépendant des compagnies d’assurances. C’est-à-dire qu’il ne doit intervenir que pour défendre les victimes. C’est une condition pour obtenir une juste indemnisation.

L’avocat sélectionné doit en outre avoir des connaissances et une pratique réelle en matière de dommages corporels. Ce domaine très technique requiert en effet un savoir et une compétence spécifiques.

À l’hôpital, commencer à tenir un carnet et à constituer son dossier indemnisation.

Nous conseillons à la victime ou à ses proches, dès que possible, de tenir un carnet afin d’y consigner chaque jour l’évolution de son état de santé. Il s’agit aussi bien de son état de santé physiologique que psychologique.

De même, à la sortie de l’hôpital, les heures d’aide humaine pourront y être inscrites de façon détaillée, en précisant bien la tâche concernée (par ex. : toilette, aide ménagère). Les frais engagés et liés à l’accident pourront également figurer sur ce carnet.

Les proches, ou les ayants droit, dans le cas de décès de la victime, doivent prendre soin de conserver l’ensemble des justificatifs des frais engagés : frais de déplacement, de taxis, d’hôtel s’il y a lieu. Sans justificatif, le remboursement est compromis. Il faut également garder les justificatifs des frais d’accompagnement de la victime.

Enfin, la victime ou ses proches veilleront à réunir tous les documents médicaux : le certificat médical initial ou CMI, mais aussi la fiche médicale des urgences, les imageries, les comptes rendus et notamment le compte rendu de sortie de l’hôpital, les ordonnances, les analyses médicales, entre autres.

L’ensemble de ces éléments permettra de constituer le dossier dont l’avocat aura besoin en vue de l’indemnisation.

La constitution du dossier médical de la victime de la circulation

À la sortie de l’hôpital, la victime de l’accident corporel ou ses proches devront récupérer l’intégralité du dossier médical auprès de l’hôpital, ainsi qu’elle en a le droit.

La loi du 4 mars 2002 donne en effet droit à la victime de demander son dossier médical auprès de l’établissement de santé ou du médecin. La victime doit obtenir son dossier sous huit jours pour les informations datant de moins de cinq ans et sous deux mois pour les informations plus anciennes. La communication est gratuite, sauf en cas d’envoi postal (les frais peuvent être facturés dans ce cas). L’avocat éventuellement saisi fera la demande, le cas échéant.

En cas de refus de remise du dossier médical, l’avocat accident de la route éventuellement chargé de l’indemnisation pourra engager un recours.

Quels sont les documents médicaux essentiels pour l’indemnisation ?

Comme on l’a souligné, parmi les documents médicaux nécessaires, le CMI ou certificat médical initial, est un élément indispensable. Il s’agit en fait d’un document médical rédigé le jour de l’accident, ou peu après qui mentionne les lésions de la victime lors de son arrivée.

Ces lésions pourront alors être imputables à l’accident. Il est donc facilement compréhensible qu’il faille veiller à ce que toutes les lésions y figurent. Dans le cas contraire, il sera plus difficile d’imputer à l’accident, les dommages non mentionnés.

Quels sont les autres documents essentiels ?

Le rapport des pompiers

L’avocat éventuellement en charge du dossier sera à même de se procurer le rapport des pompiers, lorsqu’ils sont intervenus.

Le procès-verbal de la police

Le procès-verbal de police est également un document important. L’assureur doit informer la victime qu’elle peut obtenir de sa part, sur simple demande, la copie du procès-verbal d’enquête de police ou de gendarmerie.

Contact : RSL avocat dommages corporels

Mon cabinet a pour objectif d’aider les victimes d’accidents de la route. J’interviens en cas d’accident aussi bien sur Paris que sur toute la France pour accompagner les victimes dans la défense de leurs droits.

Avocat de victimes de dommages corporels, j’interviens souvent en matière d’accidents de la circulation et je dispose de plusieurs compétences en ce domaine :

  • droit pénal routier ;
  • droit civil de la responsabilité ;
  • et droit des assurances.

Je prends part aussi à toutes les étapes de la procédure : administrative, juridique, amiable, ou contentieuse et ce, dès l’admission à l’hôpital.

Écoute, confiance et réactivité sont indissociables de mon action d’accompagnement et de conseils généraux. Avocate au barreau de Paris, j’assiste les victimes dans toutes les démarches administratives et juridiques concernant ce champ du droit et j’ai pour but d’obtenir la meilleure indemnisation possible des préjudices subis.

Honoraires : Aucune somme à débourser au départ

S’agissant des accidents de la circulation, la victime n’a aucune somme à débourser pour les honoraires. Mon cabinet prélèvera ses honoraires :

  • lors du versement de la première provision ;
  • et sur les provisions et indemnisations à venir.

Pour ce type d’accident, l’honoraire de résultat est fixé entre 8% et 13% hors taxes. La TVA de 20% doit être ajoutée.

Situé à Paris, dans le 17e arrondissement, vous pouvez me contacter à l’aide des formulaires de demande d’information et de demande de rendez-vous, par téléphone au +33 (0) 1 88 32 81 27 ou par courriel : contact@rsl-avocat.com. Je vous répondrai dans les plus brefs délais.

En savoir plus sur l’indemnisation des victimes de la route