📌 En bref
📆 Moment clé : Après stabilisation de l’état de santé
🔍 Objectif : Identifier précisément les conséquences du sinistre sur la santé
🧑⚕️ Intervenants : Médecin-conseil indépendant, expert désigné par l’assureur, spécialiste judiciaire
⚖️ Enjeux : Justifier chaque poste de préjudice pour garantir une indemnisation équitable
📝 Types d’évaluations : Amiable (unilatérale ou contradictoire), judiciaire
Pourquoi cette évaluation est-elle incontournable ?
L’examen clinique joue un rôle fondamental dans la procédure d’indemnisation après un sinistre routier. Il permet d’identifier avec exactitude les séquelles physiques, psychiques et fonctionnelles subies. Ce bilan médical constitue la base sur laquelle s’appuient les négociations relatives à la réparation des préjudices, selon la nomenclature Dintilhac.
Cet état des lieux vise à :
- Apprécier la gravité des lésions
- Définir l’impact réel sur la vie quotidienne et professionnelle
- Quantifier les dommages pour faciliter le règlement avec l’assurance
Sans cette expertise rigoureuse, la personne blessée risque une indemnisation insuffisante, notamment si elle se présente sans accompagnement face au praticien mandaté par la compagnie
La consolidation : étape déterminante
La consolidation correspond au moment où l’état de santé se stabilise, c’est-à-dire que les blessures ne sont plus susceptibles d’évoluer significativement, en amélioration ou aggravation. C’est à ce stade que peut débuter l’évaluation définitive des séquelles.
Avant cette date, une expertise provisoire peut permettre d’obtenir des avances sur indemnisation.
Elle intervient généralement après la fin des soins, qu’ils soient chirurgicaux ou rééducatifs.
Le médecin responsable rédige un certificat attestant cette stabilisation.
Le médecin-conseil indépendant : un allié stratégique
Choisi par la personne lésée et son avocat, ce professionnel de santé spécialisé agit en véritable défenseur médical. Il veille à ce que tous les postes de préjudice soient pris en compte avec rigueur.
- Il accompagne le patient lors des examens cliniques.
- Il critique les conclusions souvent biaisées à la baisse du praticien désigné par l’assurance.
- Il rédige des observations argumentées conjointement avec le conseil juridique.
- Ses frais peuvent être avancés par les provisions d’assurance et remboursés ultérieurement.
Les formes d’évaluation clinique
1. Expertise unilatérale (amiable)
- Organisée uniquement par la compagnie d’assurances.
- La personne concernée est convoquée seule, sans assistance médicale ni juridique.
- Risque important de minimisation des séquelles.
2. Expertise contradictoire (amiable)
- Réunit les experts médicaux de chaque partie.
- Permet une confrontation d’opinions plus équilibrée.
- Peut déboucher sur un rapport commun ou des conclusions distinctes en cas de désaccord.
- Plus rapide et souvent suffisante en cas de bonne foi des intervenants.
3. Expertise judiciaire
- Les frais sont avancés par la partie qui saisit la justice, puis remboursés.
- Ordonnée par le tribunal en cas de conflit.
- Un expert indépendant est nommé par le juge, parfois assisté de spécialistes.
Constituer un dossier médical solide
Pour défendre efficacement ses intérêts, il est indispensable de fournir un dossier complet :
- Comptes rendus médicaux, bilans et ordonnances.
- Témoignages d’entourage (famille, collègues, aidants).
- Photographies avant/après ou illustrant les séquelles.
- Documents complémentaires : devis d’aménagement, bilans psychologiques ou ergothérapeutiques, attestations de stress post-traumatique.
Ces éléments sont transmis préalablement à l’expert pour éclairer son analyse.
Bien préparer la réunion d’évaluation
Le déroulement suit un protocole structuré :
- Analyse approfondie du dossier médical.
- Recueil des doléances et description de l’impact sur la vie du patient.
- Examen clinique complet.
- Échanges médico-légaux entre les experts, parfois sous contrôle judiciaire.
La présence du conseil juridique et du médecin-conseil garantit le respect du contradictoire et la défense des intérêts de la personne blessée.
Du pré-rapport au document final
Un document provisoire (pré-rapport) est remis aux parties, qui peuvent formuler des observations (dires) intégrées au rapport définitif.
Le juge demeure libre de retenir tout ou partie des conclusions ou d’ordonner une contre-expertise si nécessaire.
L’accompagnement RSL Avocat : rigueur et engagement humain
Nous accompagnons chaque client à chaque étape :
- Préparation complète avant examen
- Choix soigneux du médecin expert conseil
- Analyse attentive des résultats
- Rédaction argumentée des observations
- Défense active lors de la réunion d’évaluation
Notre objectif est d’obtenir une réparation juste, adaptée aux conséquences réelles du sinistre.
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FAQ – Évaluation clinique après un accident
Faut-il obligatoirement un médecin-conseil personnel ?
Non, ce n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé pour garantir une expertise complète et équilibrée.Combien coûte une expertise judiciaire ?
Les frais sont avancés par la partie demanderesse et peuvent être remboursés lors de l’indemnisation. Une protection juridique peut aussi couvrir ces coûts.Peut-on refuser une expertise amiable organisée par l’assureur ?
Oui, mais cela complique souvent la procédure. Il est recommandé de se faire assister par un avocat avant de refuser.Quelle est la différence entre pré-rapport et rapport définitif ?
Le pré-rapport est un document provisoire destiné à recueillir des observations. Le rapport définitif en intègre les remarques et fait foi pour l’indemnisation.Articles complémentaires pour approfondir

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