Accueil » Zoom sur les dommages corporels » délais de prescription et règles de transaction
📈 En bref
- ⏱️ Prescription générale : 10 ans à partir de la consolidation
- ⚠️ Cas graves : délai étendu à 20 ans (torture, violences sexuelles sur mineur)
- 📝 Transactions : encadrement strict pour protéger les victimes
- 👶 Mineurs et majeurs protégés : homologation judiciaire obligatoire
- 🧑⚖️ RSL Avocat vous accompagne dans toutes les étapes
Comprendre la prescription en matière de dommage corporel
La prescription est le laps de temps légal pendant lequel une victime peut exercer un recours. Une fois cette durée écoulée, il devient impossible d’agir en justice, même si le préjudice est réel.
📅 Terme général : la victime d’un dommage corporel dispose de 10 ans à compter de la date de consolidation, soit le moment où son état de santé est considéré comme stable.
➡️ En cas d’aggravation : un nouveau départ de 10 ans est possible.
Les périodes applicables selon la situation
🔹 Droit commun
Pour les accidents sans cadre juridique spécial (chute, morsure, accident domestique…), le Code civil prévoit un délai de 5 ans (article 2224).
🔹 Accidents de la route – Loi Badinter
Dans le cadre de cette loi protectrice, les victimes disposent de 10 ans après la consolidation. Mais certaines échéances sont imposées aux compagnies d’assurance :
- Une provision doit être versée dans les 8 mois suivant l’accident.
- Une offre définitive doit être faite dans les 5 mois suivant la consolidation.
🔹 Accidents médicaux ou erreurs de soins
Le délai applicable est également de 10 ans à partir de la consolidation, y compris dans les cas pris en charge par l’ONIAM.
🔹 Cas exceptionnels : prescription de 20 ans
Applicable dans des situations particulièrement graves :
- Torture ou actes de barbarie ;
- Violences sexuelles sur mineur.
🔹 FGAO (Fonds de Garantie)
Lorsqu’aucun assureur n’intervient :
- Si le responsable est identifié : 1 an pour saisir le FGAO ;
- Si l’auteur est inconnu : 3 ans.
Transaction amiable avec l’assurance : que dit la loi ?
Dans la majorité des cas, l’indemnisation passe par une transaction amiable. Cette procédure est strictement encadrée pour éviter les abus.
🔍 L’obligation d’information de l’assureur
L’assureur doit informer la victime :
- De son droit à obtenir une copie du rapport de police ;
- De la possibilité de se faire assister par un avocat ou un médecin-conseil.
Sans cette information, la transaction peut être contestée, voire annulée.
✍️ Rétractation après signature
La victime, ou son représentant, peut dénoncer l’accord dans un délai de 15 jours. Passé ce terme, la transaction devient définitive.
Spécificités pour les victimes mineures ou protégées
Pour les mineurs ou les majeurs sous tutelle, une mesure supplémentaire s’impose :
- La transaction doit être homologuée par le juge des tutelles.
- Sans cette validation, l’accord est juridiquement invalide.
De plus, pour un enfant, le délai de prescription ne commence à courir qu’à partir de sa majorité.
Pourquoi agir rapidement
Beaucoup de victimes attendent la consolidation avant d’entreprendre des démarches. Pourtant :
- Une action rapide permet de mieux préserver les preuves ;
- Le suivi médical et les documents doivent être bien organisés ;
- Les démarches peuvent être longues : anticipez.
L’accompagnement par un avocat vous aide à :
- Éviter les erreurs de procédure ;
- Obtenir une indemnisation juste et complète ;
- Contester les offres insuffisantes.
FAQ
Ma fille victime d’un accident peut-elle être indemnisée ? Oui. En tant que passagère, elle peut obtenir une réparation intégrale. L’assureur doit proposer une offre juste après consolidation.
Le dossier est-il vraiment prescrit ? Pas nécessairement. Si vous étiez mineur au moment des faits, le délai ne court qu’à partir de vos 18 ans.
Puis-je contester une offre d’indemnisation ? Oui. Vous avez le droit de la refuser, demander une contre-expertise, ou saisir le tribunal.
L’accompagnement par un avocat
Un dommage corporel bouleverse une vie. Mais les démarches pour être indemnisé sont souvent complexes, longues, voire injustes sans accompagnement. Chez RSL Avocat, nous vous défendons avec rigueur et humanité.
- Premier rendez-vous gratuit et sans engagement
- Cabinet basé à Paris – intervention dans toute la France
📢 Contactez-nous pour évaluer vos droits et éviter toute prescription :
✉️ contact@rsl-avocat.com | 📞 01 84 74 45 75
En savoir plus sur les dommages corporels

Délais de prescription et règles

Qui indemnise ?

La nomenclature Dintilhac. La nomenclature des préjudices issus du rapport de M. Dintilhac

Nomenclature des préjudices de la victime directe

Nomenclature des préjudices des victimes indirectes

L'expertise médicale

Tribunaux et organismes compétents en ce domaine

L'indemnisation

Accident ? Que faire ?

Recours : Que faire quand l’expertise judiciaire n’est pas satisfaisante ?

Indemnisation suite à une morsure de chien

Préjudice esthétique : Comprendre, Évaluer, et Indemniser

Le préjudice de souffrances endurées : Comprendre et défendre vos droits

Exemple d'accident sans tiers responsable

Le cabinet RSL

Chutes

Brûlures

Accidents de Sport

Préjudice dû à la pollution de l’air

Lombalgies accidentelles

Protection juridique

Le contrat « Plan professions libérales » et le taux d’invalidité

L'agrément temporaire

Certificat médical initial

Extension du préjudice économique
